Les nanoparticules magnétiques chauffent sous l’application d’un champ magnétique alternatif par couplage entre leur moment magnétique et le champ magnétique appliqué. Les nanoparticules produisant la quantité de chaleur la plus importante sont les nanoparticules ferrimagnétiques. De telles nanoparticules peuvent être produites par un type de bactéries, les bactéries magnétotactiques, et sont appelées les magnétosomes. La société Nanobacterie a étudié les mécanismes de chauffage de ces magnétosomes en distinguant le chauffage provenant :
- des pertes par hystérèse,
- de la rotation physique des magnétosomes,
- de la rotation du moment magnétique des magnétosomes.
Ci-dessous, un résumé des différents mécanismes mis en œuvre dans le chauffage des magnétosomes